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L'été arrive, mais la vie culturelle ne s'évanouit pas pour autant avec la venue du soleil. Elle prend simplement d'autres formes et d'autres couleurs.
Elle se déploie au fil du vent et de l'eau avec par exemple la régate "Voile/Toile" de Buren, chorégraphie aquatique limpide, en guise de prélude à l'exposition "L'envers du décor" de l'I.A.C (Institut d'Art Contemporain). Le jeune
Nicolas Duron est sorti vainqueur de la compétition et a reçu la coupe des mains de Jean Louis Maubant. Triomphe de l'art et de la vie! Et pour ne pas quitter le bord de l'eau, Gallia Valette Pilenko est allée côté
Saône pour rencontrer le sculpteur Yves Henri qui vit et travaille sur une péniche. En effet, à partir de ce mois nous irons visiter régulièrement des ateliers d'artistes.
La culture peut aussi s'installer sous les arbres, c'est le cas du "Jardin Des Possibles", importante manifestation organisée par Acte Public. Au programme:
théâtre, musique, mais aussi des journées thématiques sur la Palestine et le Tibet. Par ailleurs, une semaine sur la culture tibétaine se déroulera Salle Molière, quai de Bondy; à cette occasion Jean Marie Juvin nous propose un
entretien avec Mathieu Ricard moine bouddhiste et interprète du Dalaï Lama depuis 1989. Pour ceux qui ont l'occasion d'aller à Paris, il est bon de préciser que
l'exposition Ousmane Sow est prolongée jusqu'au 16 juin, avant de venir à Lyon en fin d'année. Plus près de nous, à Saint Etienne, on peut encore voir Giacometti jusqu'à la fin du mois. Encore plus près, on peut découvrir au
MLIS (Maison du Livre, de l'Image et du Son) de Villeurbanne "La collection Gilbert Monin" avant sa dispersion dans différents musées d'art contemporain. A noter dans ce numéro, la présence des trois galeries photographiques
lyonnaises: Vrais Rêves, Le Réverbère et Le Bleu du Ciel, avec les regards de Sophie Bellé et Nelly Gabriel. Au Bleu du Ciel, Claude Seyve nous emmène dans ses tourments…
Curieusement, il nous renvoie à une autre exposition, celle d'Edna chez Dettinger (Place Gailleton). Une même obsession de l'enfermement, mais chez cette dernière, l'angoisse prend le visage du raffinement.
Si vous ne voulez vraiment pas sortir, vous pouvez toujours vous servir une "Leffe" et surfer sur Internet, puisque l'on vous a concocté également une petite sélection de sites. Elisabeth Hamon |